[D'AUCY] La coopérative : une piste à suivre pour acheter du Bio français !

La période si particulière que nous traversons a entraîné de profondes mutations sociétales. Nos priorités ont changé, les consommateurs sont en quête de sens. Dans une société et une planète transformées par la pandémie, notre rapport au monde, à la nature et au foyer a été bouleversé. Le bio, précurseur des tendances alimentaires actuelles, s’inscrit parfaitement dans cette dynamique !
Aspiration à une alimentation saine et à une consommation durable : il répond pleinement aux attentes des consommateurs français en quête de produits de qualité, riches en goût et bons pour la santé. La France s’illustre comme force motrice du bio en Europe par une consommation et une production qui augmentent de concert et un engagement indéfectible de tous les acteurs en faveur du bio.
Malgré les difficultés économiques, directement liées à la crise sanitaire, et les incertitudes des Français quant à leur avenir, la consommation à domicile de produits biologiques a connu pour la 5ème année consécutive une croissance annuelle de plus de 1,3 milliard d’euros (et même +1,37 milliard d’euros depuis 2019) pour atteindre 12,67 milliards d’euros en 2020.
Avec une progression de 12,2 % depuis 2019, le bio est nettement plus dynamique et contribue à lui seul à hauteur de 21 % de la croissance alimentaire globale! La consommation à domicile de produits biologiques s’élève à 188 euros par an et par habitant en moyenne, soit près 6,5 % de la dépense alimentaire des ménages.
Avec les mesures sanitaires impliquant la fermeture des établissements et une fréquentation réduite, le secteur de la restauration enregistre en 2020 un recul de son chiffre d’affaires de -32,3 %. De fait, les achats de produits bio par la restauration hors domicile (RHD) ont perdu 21 points par rapport à 2019 mais restent au seuil de 505 millions d’euros en 2020.
Dans le détail, ils s’élèvent à :
- 215 millions d’euros (-14 % depuis 2019) en restauration commerciale
- 290 millions d’euros (-25 % depuis 2019) en restauration collective
Si la crise sanitaire a perturbé l’activité de la restauration, l’objectif de la loi EGalim d’introduction de 20 % de produits bio en restauration collective publique perdure, avec un marché de 1,4 milliards d’euros. Cette ambition portée par les Français offre de nouvelles opportunités pour les acteurs des filières bio, prêts à relever le défi. Un nombre croissant de restaurants souhaite s’investir davantage en bio – d’où le label AB Restauration qui leur donnera de la visibilité.
L’exemple de d’aucy foodservice, qui appartient au groupe agro-alimentaire coopératif breton Eureden, est particulièrement intéressant pour comprendre comment une coopérative peut accompagner durablement la restauration dans sa transition écologique.
Créée il y a plus de 50 ans par des producteurs, agriculteurs et éleveurs, d’aucy foodservice est un fournisseur alimentaire de légumes et de produits d’œufs de qualité pour la restauration. Par l’intermédiaire de ses marques d’aucy et Cocotine, d’aucy foodservice propose des produits français et assure leur traçabilité du champ à l’assiette.
Concernant les produits Bio, d’aucy a été précurseur en lançant des gammes issues de l’agriculture biologique dès 2008. La coopérative accompagne et soutient ses agriculteurs-coopérateurs pour qu’ils développent des cultures bio. A ce jour, une centaine d’agriculteurs, sociétaires de la coopérative, ont achevé leur transition. Et cette démarche co-construite avec eux se poursuit, car d’aucy foodservice entend garantir à la restauration collective la disponibilité dont ils ont besoin pour nourrir dans de bonnes conditions leurs convives.
Pour proposer des produits bio, il faut être capable de présenter toutes les certifications requises. La coopérative offre cette garantie car elle fait appel à des bureaux de contrôle indépendants et agréés. Ce sont eux qui s’assurent que les productions répondent à la réglementation européenne. Chaque étape, du champ à l’assiette, est contrôlée, vérifiée et agréée.
Se convertir au bio nécessite un investissement financier pour les agriculteurs car la transformation s’étend sur plusieurs années (3 ans pour les cultures pérennes). Entreprendre une telle démarche peut s’avérer complexe, notamment en raison de possibles aléas climatiques.
Pour accompagner les agriculteurs, d’aucy foodservice fournit un soutien financier et des conseils pour éviter les répercussions négatives d’une mauvaise récolte sur l’activité économique. Des techniciens de cultures, formés par la coopérative, proposent les meilleures pratiques à mettre en œuvre, à travers des rencontres ou des solutions techniques.
Le fait d’appartenir à un groupe coopératif comme Eureden est un atout pour les agriculteurs. Les échanges d’informations sont facilités, notamment lorsqu’il s’agit de pratiques validées car déjà mises en œuvre et qu’il est possible de déployer sur l’exploitation. Un procédé qui a fait ses preuves et qui garantit aux acheteurs de la restauration collective de la disponibilité, une traçabilité sans faille et une totale sécurité sanitaire.
Enfin, d’aucy foodservice, avec ses deux marques d’aucy et Cocotine, dispose de l’une des plus larges gammes de produits bio pour élaborer des menus sains et goûteux !